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Rapports sur les grèves des collèges FE, le conflit de l’UCU de Brighton et la grève des travailleurs sociaux à Barnet

Des centaines de travailleurs de 14 établissements d’enseignement supérieur (FE) devaient faire grève cette semaine pour lutter contre les salaires et les charges de travail.

Le groupe UCU Gauche affirme que les grévistes en ont « assez ». « Les salaires ont été réduits de 30 pour cent en termes réels au cours de la dernière décennie », indique-t-on.

« Dans le même temps, la charge de travail a augmenté à mesure que la direction emballait les salles de classe pour maximiser leurs profits.

« Le personnel de FE doit passer plus de temps à rechercher les présences, à créer des objectifs intelligents dénués de sens et à remplir des données pour répondre aux demandes de la haute direction. »

Le communiqué note également que les dirigeants de l’UCU n’ont pas suffisamment soutenu leurs membres.

Et ce malgré un scrutin consultatif montrant un oui à 87 pour cent pour l’action sur un taux de participation de 51 pour cent.

« C’est un résultat incroyable qui démontre la force du ressenti en FE. Malheureusement, cela n’a pas été construit », déclare UCU Left.

« Le vote par correspondance a ensuite été retardé jusqu’à fin août, à un moment où FE s’occupe des inscriptions et de la mise en place des cours. Cependant, 32 branches ont quand même réussi à dépasser le seuil des 50 pour cent d’antisyndicats.

« Depuis lors, 15 succursales ont accepté des accords d’augmentation de salaire d’au moins 6,5 pour cent. Nous pensons que tous les collèges FE méritent une augmentation de salaire qui ne tombe pas en dessous de l’inflation.

Des grèves devaient avoir lieu mardi, mercredi et jeudi cette semaine.

• Les travailleurs prévoyaient de faire grève dans les collèges suivants : Bath, Bolton, Capital City, Craven, Croydon, Farnborough, Heart of Yorkshire, Hugh Baird, Loughborough, Myerscough, Newcastle et Stafford, Runshaw, Warrington & Vale Royal et Weymouth.

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La grève de Brighton se termine avec fierté mais sans victoire

Les grévistes de l’Université de Brighton ont repris le travail ensemble après 129 jours de piquetage sans le résultat qu’ils espéraient.

Ils revinrent la tête haute et plus sûrs que jamais d’avoir eu raison de se battre. Mais les patrons continuent d’aller de l’avant avec les 22 licenciements auxquels la grève avait donné lieu.

Le président de la branche de l’UCU, Mark Abel, a déclaré à Socialist Worker que malgré cela, le syndicat était toujours capable d’infliger des blessures aux patrons.

« Un doyen a démissionné. Un autre a été emmené à la haute direction parce que tout le monde dans son école le déteste », a-t-il expliqué.

« Lorsque nous négociions avec les patrons, ils ont dit à quel point ils étaient en colère contre le boycott lancé par les travailleurs. Cela leur a causé un préjudice durable à leur réputation.

L’accord proposé par les patrons comprenait initialement des tentatives visant à obliger les travailleurs à rattraper le travail qu’ils avaient manqué pendant les grèves et à cesser de s’exprimer sur les réseaux sociaux.

Les travailleurs rejetés ont rejeté cette proposition mais ont choisi de retourner au travail vendredi dernier. La direction continue de victimiser un représentant syndical. Les travailleurs ont eu raison de se battre et de lancer une grève illimitée.

Et leurs réunions de grève régulières au cours des trois mois d’action sont devenues le cœur battant du conflit.

Mais pour gagner, la grève avait besoin d’une aide extérieure, qui n’est pas arrivée.

Le soutien au sommet du syndicat était minime et la grève n’est jamais devenue une priorité pour la direction nationale.

Et après que le syndicat ait saboté les grèves nationales dans les universités, il y avait peu de chances pour que d’autres travailleurs se joignent à la grève de Brighton.

Mais la leçon de cette bataille ne devrait pas être que la voie à suivre consiste à réduire le nombre de frappes. Il faudrait plutôt que les membres de l’UCU exigent mieux.

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Les travailleurs sociaux de Barnet sont de retour sur les lignes de piquetage

Les travailleurs sociaux de la santé mentale de Barnet, au nord de Londres, ont entamé mardi une grève de trois jours pour obtenir des salaires.

Les membres du syndicat Unison réclament des primes de recrutement et de rétention qui correspondent aux travailleurs sociaux de l’enfance de l’arrondissement, qui reçoivent jusqu’à 25 pour cent de leur salaire.

Le conseil ne leur a offert que 2,6 pour cent. Les grèves devraient se dérouler du mardi au jeudi et du 4 au 8 décembre. Des dates ont également été annoncées pour 2024.

Helen Davies, coprésidente de Barnet Unison, a déclaré au Socialist Worker que le moral des grévistes est « bon ». « Ils sont déterminés à y aller », a-t-elle déclaré.

« Ils sont en colère contre le conseil, mais les messages de solidarité les soutiennent. »

Mardi, tous les travailleurs sociaux adultes ont fait grève à Brighton et Hove. « Cela a donné de la force à nos attaquants et le sentiment que c’est la bonne chose à faire », a déclaré Helen.

« Cela les empêche de se sentir isolés. » Mais le conseil ne négocie toujours pas. « Nous pensions qu’il y aurait une discussion sur les problèmes auxquels les équipes sont confrontées. Pourtant, nous n’avons aucune idée que le conseil va changer sa position », a expliqué Helen.

« La crise dans les services de santé mentale pour adultes est criante. Les travailleurs s’effondrent parce que les assistants sociaux s’empilent et la pression s’aggrave.

Lignes de piquetage de 8h00 à midi, devant le conseil de Barnet, au 2 Bristol Avenue, Londres NW9 4EW