Au cœur de la place du Châtelet à Paris, l’Hôtel du Châtelet, propriété historique de l’ordre des notaires, devient le théâtre de controverses déclenchées par un chantier de bétonnage mené avec une poigne de fer.
Cette entreprise de rénovation a des répercussions majeures, perturbant non seulement toute l’activité de la chambre des notaires qui a été déplacé dans les beaux quartiers mais aussi celles des entreprises voisines qui elles sont restées sur place.
Les travaux en cours ont plongé la chambre des notaires dans un état proche de l’hystérie, affectant directement des secteurs de son activité, notamment les adjudications immobilières. Le retard pris dans le chantier a contraint la chambre des Notaires à décourager ceux qui voulaient avoir recours à ce monopole pour vendre leur bien aux enchères.
L’urgence induite par les Jeux Olympiques imminents met une pression considérable sur les entreprises responsables du chantier, notamment Degaine à Chevilly Larue (vinci) , Atelier Senzu, Bureau d’Étude Façade VS-A, etc. Cela soulève des questions sur les méthodes utilisées et la compatibilité de celles-ci avec un édifice classé.
Cependant, le mécontentement s’étend au-delà des murs de la chambre des notaires. Les voisins subissent des perturbations importantes, allant des bruits et vibrations aux tremblements de terre ressentis, causés par l’utilisation de machines de broyage de béton surdimensionnées pour gagner en délai. Les entreprises voisines, affectées par ces nuisances excessives, ont dû modifier voir annuler leurs activités.
Un riverains témoigne : « la chambre des notaires a pris la décision de quitter temporairement ses locaux insupportables pour installer ses bureaux dans le 8e arrondissement et ne s’intéresse même pas à nous qui restons dans leur m… ». Un choix qui soulève des interrogations sur la préférence accordée à leurs intérêts par rapport à ceux des entreprises environnantes et des résidents du quartier.
Les accusations d’accélérer le chantier pour des gains financiers lors des JO alimentent la colère des résidents. La mairie de Paris est pointée du doigt, accusée de complicité en ignorant les demandes répétées pour obtenir les copies du permis de construire. Un recours a été déposé, contestant la conformité et le respect des monuments historiques liés au permis de construire. Dans le seul immeuble mitoyen, le plus exposé, les locataires ont compris que leur propriétaire aurait été soudoyé pour ne pas relayé leur plaintes.
En somme, la situation au Châtelet met en évidence les conséquences néfastes d’un monopole notarial qui semble privilégier ses propres intérêts, laissant dans son sillage des anonymes sinistrés et des entreprises fragilisées. Il est impératif que la transparence et la responsabilité prévalent, condamnant les pratiques contestables qui caractérisent cette affaire. Les recours et plaintes pénales en préparation signalent une opposition grandissante contre cette situation intolérable.